Au cœur de la Kabylie des années soixante, alors que les membres d'une famille éparpillés par la guerre venaient tout juste de se retrouver, un intrus débarqua inopinément dans leur vie. En fait, le père sans crier gare avait prit unilatéralement la décision d'installer chez eux un nouveau pensionnaire qui répondait au prénom de Mouhouche et dont le lien de parenté, justifiant sa venue, fut jalousement tenu secret par les adultes. 
Dès son arrivée Mouhouche exerça en toute impunité sa tyrannie sur la benjamine. Celle-ci vit alors son statut de privilégiée rapidement confisqué par ce garnement. L'indulgence sans limites dont fit preuve le père face aux injustices que faisait subir Mouhouche à cette petite sema le doute dans l'esprit de cette dernière. Germa alors en elle l’idée que ce monstre serait peut-être le fils caché, que le père aurait ramené du maquis. Dès lors la tête en ébullition de cette petite ne trouva pas de répit ; bien qu’un jour, au cours d’une altercation Mouhouche lui lança en pleine figure cette phrase énigmatique :
 « Un jour je m'en irai, Un jour ma mère reviendra »